Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ce blog a pour objet des histoires créées au vu des recherches généalogiques, il permettra de faire revivre au delà de différentes périodes les ascendants de Michel Reboul.

13 Mar

Les Reboul, une dynastie des potiers de Dieulefit et de son canton.

Publié par Michel Reboul  - Catégories :  #Drôme

Les Reboul, une dynastie des potiers de Dieulefit et de son canton.

Avant de poursuivre la descendance de cette généalogie, faisons une humble pose sur ce métier artisanal la poterie, dont nos aïeuls en ont fait leur métier en commençant par Mathieu, potier de terre à Dieulefit.

La céramique fait sont apparition dans l’hexagone au néolithique il y a 6 à 7 000 ans avant J.C. Son invention dans le croissant fertile est sans doute fortement lié au développement de l’agriculture. Pour faire face aux besoins de stockage ou de cuisson des céréales et autres aliments, la poterie s’averra tout à fait adaptée puisque aujourd’hui encore elle reste utilisée quotidiennement par une grande partie de la population mondiale.

L’impacte de cette nouvelle technologie sur les populations fut très forte car au-delà de son aspect utilitaire, la céramique fut également un facteur d’identité culturelle et peut être de cohésion sociale.
L’évolution de la céramique c’est fait dans le temps mais également dans l’espace pour un temps donné.

Dans tous les cas, bien que la découverte de la céramique soit largement antérieure (vers le 30ème millénaire avant notre ère), l’apparition de la poterie est intimement liée à la sédentarisation des populations et au besoin croissant de récipients destinés à la conservation des récoltes ou à la cuisson des aliments.

Au Moyen Âge, les poteries sont des objets domestiques omniprésents : à la cuisine (jarre, cruche, oule, coquemar), à la table à manger (pichet, écuelle, jatte, plats, réchauffoir) où leur étanchéité est assurée par la glaçure, chez l’apothicaire (albarello, pots à onguents),couvre-feu, lampes de terre cuite, gourdes et tonnelets, instruments de musique, jouets et jeux, etc.

Ce matériau est privilégié pour l’abondance de la matière première, son faible coût et sa facilité de fabrication permettant de réaliser des objets en série. Dans le domaine de la conservation des liquides et aliments, elle est concurrencée en Europe à partir du XIVème siècle par le grès plus imperméable.

La préparation de l’argile. La terre, comme disent les potiers, venue de la carrière, était séchée, brisée, lavée, décantée dans les bassins proches de l’atelier. Après plusieurs mois de préparation, prête à être façonnée, elle était stockée dans un lieu humide « la masse » bien souvent une grotte.

Une enquête en 1832-1833 nous révèle que la poterie fine est fabriquée dans la Drôme par quatre-vingt-dix-sept fabriques employant 1015 ouvriers, ainsi réparties , pour le canton de Dieulefit : cinquante-deux fabriques à Dieulefit (690 ouvriers), vingt-sept à Poët-Laval, deux à Châteauneuf-de-Mazenc, trois à Souspierre (total de ces trente-deux fabriques : 270 ouvriers), trois à la Roche-Saint-Secret et une à Teyssières (total de ces quatre fabriques : vingt-trois ouvriers.

Commenter cet article

À propos

Ce blog a pour objet des histoires créées au vu des recherches généalogiques, il permettra de faire revivre au delà de différentes périodes les ascendants de Michel Reboul.